Cuisiner le riz de Camargue : pratiques culinaires populaires d’Asie-du-Sud-Est
et de de la Provence
et de de la Provence
Entre les Rives a pour but de réactiver le riz de Camargue, produit local français, en fédérant autour des pratiques culinaires populaires des familles d’immigrées d’Asie du Sud-Est et de la Provence.
Lors de l’occupation allemande (1940), le régime de Vichy ordonne l’expérimentation de la production de riz pour compenser les pénuries alimentaires causées par la coupure des lignes maritimes. Ainsi, 500 travailleurs indochinois initialement réquisitionnés dans les colonies françaises pour travailler dans les usines d’armement, sont envoyés dans le Sud de la France pour réaliser des travaux agricoles. Travaillant dans des conditions déplorables, ils ne bénéficieront pas du succès industriel de la rizicultures camarguaise d’après-guerre. Aujourd’hui, cette histoire est peu connue du grand-public, et les parcelles de riz pourtant essentielles à la biodiversité locale, déclinent.
Au total 4 objets culinaires permettent de découvrir des variétés de riz et des modes de cuisson différents, mais aussi les histoires qui se cachent derrière chaque recette. Ceux-ci permettent de regarder et de goûter le riz de Camargue avec de nouvelle perspectives.
Comment développer une culture vivante du riz de Camargue qui porte son héritage colonial ?
1. Un pilon double fonction permettant de réaliser une galette de riz à l'aïoli
2. Une recette de beignets festifs qui mélange farine de pois-chiche (beignet provençal) et farine de riz (beignet Cambodgien)
3. Un palet de riz complet torréfié caramélisé
qui s’utilise comme les herbes de Provence
qui s’utilise comme les herbes de Provence
4. Un moule pour réaliser des navettes de riz noir à la vapeur en mémoire aux travailleurs indochinois